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Mon épouse a été emportée en 24 heures



gébé
03/03/2012, 11h29
Elle a présenté les symptômes décrits sur le site.
Le médecin traitant n'étant pas disponible pour une visite au domicile, j'ai fait appel à SOS médecins.
Son diagnostique a été "gastro-entérite non diarrhéique"
Les douleurs n'ayant pas cessé malgré les calmants, j'ai de nouveau alerté le médecin traitant qui a confirmé le diagnostique sans se déplacer.
Mon épouse est décédée dès son réveil après une nuit apaisée par la prise d'anxiolytique.
Pourtant, j'avais très exactement décrit à deux reprises à notre médecin habituel les symptômes très caractéristiques observés.

TÉMOIGNAGE PUBLIÉ EN RÉPONSE A L'ARTICLE
- Infarctus mésentérique

VOS RÉACTIONS
marie
05/10/2022, 12h00
ma
Ma maman est décédée d'un infractus des intestins dans un hopital au portugal cet été. Elle n'a jamais eu de problème de santé, c'était une personne en très bonne santé.
Nous étions en vacances, nous avons petit déjeuner et elle s'est sentie toute de suite très mal après ce petit déjeuner, douleurs abdominale, sueurs, mal de dos, vomissements, etc... j'ai appelé les pompiers qui l'ont emené aux urgences car sa tension était très haute et son état préoccupant, nous sommes arrivés à 12h16 dans cet hopital de Guarda au Portugal (Je ne souhaite à personne d'attérir là bas), vers 16h00 ils pensaient à une gastroentérte aiguë, comme elle était desydratée ils ont souhaité la garder sous surveillance, ils lui ont fait des radios (estomac, coeur) qui laissait voir une infections au niveau des intestations mais sans s'alarmer.
Nous non plus d'ailleurs, car ils nous rassuraient qu'elle avait une gastro aiguë et seulement désydrater, ils nous ont dit aller vous coucher et revenez vers 8h elle va s'endormir.
Nous sommes donc rentrés vers 4 heures du matin sans jamais penser à quelque chose de grave, je ne connaissais même pas cette maladie, le chirurgien nous a appellé vers 05h30 en nous disant de venir très vite à l'hopital que notre mère faisait un infractus des intestins mais qu'il etait trop tard pour agir, ellle à 99% de chance de mourir. Ils nous ont demandé l'autorisation de l'ouvrir pour voir si cela se confirmait et éventuellement tenter quelque chose.
Nous sommes restés sous le choc de cette annonce. Nous avons finit par accepter et sommes allés la rejoindre à l'hopital, après des heures d'attentes le médecin nous a confirmer que c'était bien ce diagnostic et qu'il n'y avait plus rien à faire, tout étaient nécrosés, le médecin nous a dit également qu'elle pouvait ne pas se reveiller de l'opération.
Ma maman a tenu bon elle a pu se reveiller, nous avons pu lui parler et avons décidé de ne pas lui dire qu'elle allait partir, elle est déccédée 2 jours.
Cela a été très dur, même si elle était âgée il n'y a pas d'âge pour souffrir de la perte d'un être cher.
J'en veux énormément à cet hopital, à ce médecin qui n'a pas pensé au bon diagnostic, car elle hurlait de douleurs, et aujourd'hui quand je lie tous les signes sur le net je ne comprends pas qu'en tant que médecin, ce diagnostic ne leur passe par la tête, je n'arrive vraiment pas à comprendre... qu'en 2022 on peut laisser mourir des personnes par incompétences ou par désintérêt car ils estiment que les personnes âgées n'ont pas leurs faveurs.
Je suis révoltée car elle aurait pu avoir une chance et ne pas mourir si elle avait été diganostiquée à temps.
Je m'en veux également de ne pas avoir regarder sur mon téléphone en indiquant des mots clés sur google, peut être ausi j'aurais pu aiguiller le service. Mais j'étais loin de penser à quelque chose de grave puisque les médécins et/ou infermières de ce service me disaient avec agacement que ce n'était rien.
Voilà aujourd'hui en 2022 nous en sommes encore là, nous devons subir des pertes car la médecine n'est pas à la hauteur.



Sissi
25/05/2022, 18h34
Si
Je pense avoir perdu mon frère de cette maladie. C'est moi qui l'ai retrouvé par terre, mort. Tous vos témoignages font écho aux symptômes qu'il avait et dont j'ai été témoin. Comme Milou, je me sens coupable de ne pas avoir réagi. Je l'ai laissé avec une bouillotte et un autotest covid... Je me sens terriblement conne. ça va faire un an et je n'arrive toujours pas à l'accepter.
Flo79
20/01/2022, 01h21
Fl
Bonsoir et oui maladie très sournoise, première idée gastroenterite mais barre de douleurs énorme sous le nombril. Vomissements et diarrhées toute une nuit avec une douleur de plus en plus insupportable. Au petit matin mon mari me conduit aux urgences de l'hôpital me plus proche, ville de 10000 habitants donc petit hôpital. Très vite reçu et nombreux examens dont scan abdominal qui révèle rapidement un infarctus mesenterique. Transfert en urgences sur un chd ou on me dit pronostic vital engagé ils vont opérer mais ne savent pas s'ils vont me sauver. 6 heures plus tard je me réveille en réanimation et oui je suis vivante. Je n'ai eu aucune ablation des intestins. Par contre ensuite complications avec comité intestinale. C'était le 23 mai 2019. Je n'ai pas les séquelles intestinales de beaucoup de personnes mais ma vie n'est plus la même. J'ai déclenché suite à cet infarctus des douleurs dans tous le corps, des insomnies quelques troubles du transit. Diagnostic de fibromyalgie. Mais le plus important maintenant est de profiter au maximum de mes deux adorables petites filles. Et je pense que pour le diagnostic peu importe la grandeur de l'hôpital il faut tomber sur la bonne personne au bon moment.
Alvaro
02/01/2022, 04h13
Al
Bonjour je sans de petits douleur au ventre de ballonement un peu de fatigue manque un peu d'appétit que faire envu d'aller au toilette 3 4 fois par jour que faire
personne
02/08/2021, 18h32
pe
Je peux dire qu'à deux reprises dans ma vie c'est à moi que je dois d'être encore là.
La première fois grossesse extra utérine de 4 mois avec trompe explosée j'ai visité de nombreux gynécologues "non ce n'est rien c'est juste un dérèglement hormonal le test n'a rien donné.
Je suis allée voir un chirurgien gynéco la même chose "non ce n'est rien un dérèglement hormonal ou une endométriose"
moi , mais, il faudra ouvrir pour aller voir ? "Oui mais ce n'est pas urgent" Moi, alors vous ouvrez demain j'ai été opérée dans la semaine et transfusée il parait que le sang a giclé lorsque le scalpel a coupé . Si cela n'avait pas été fait je serai sans doute morte.
La deuxième fois occlusion intestinales coloscopies gastroscopie scanner tout va bien vous n'avez rien sauf que je n'allais pas bien du tout et que je me sentais en danger.
Les urgences une catastrophe je me suis faite rabrouée une vraie maltraitance qui devrait être sanctionnée.
Je vais voir un chirurgien je lui dit "ouvrez de grâce il faut allé voir ce qui ne va pas.
Dans les 8 jours je rentrai au bloc . Le lendemain je le vois il lève les bras au ciel et me dit vous étiez en occlusion par des liens et adhérences les intestins et l'estomac étaient pris dans un enchevêtrement de tissu cicatriciel.
J'ai perdu toute confiance sans cette profession, et je ne me sens pas rassurée pour l'avenir" ILS NE SONT PAS BONS!"
PATATASFRITAS
17/07/2021, 16h05
PA
bonsoir père faisait un infarctus sos c'est déplace 3 fois ils ont prescrit Eferalgan
mon père est décédé au chu j'ai engage des poursuites contre sos medecins
qui pour moi sont la grande surface de la médecine c'est au conseil que les medecins ont dit ca
bien sur j'ai mon procès mais c’était long et pas simple car ces gens ce protège bien
ensemble une caste mais ont peut les faire tombes la preuve
sylvi12
20/02/2020, 12h08
sy
Ma très chère maman m'a quittée ce 2 janvier 2020 suite à cet infarctus, aux dires de mon médecin traitant. Elle avait tous ces symptômes. Le rapport médical me dit décès suite à une colite aigüe et ils ne m'ont pas envoyés tous les documents pour se protéger, ils se foutent de nous! Ce jour là, pas de défibrillateur dans le service. Le SAMU est arrivé 10 minutes après son arrêt cardiaque. C'est INACCEPTABLE! J'ai entendu de tout de leur part: occlusion, AVC et tant d'autres. Je vais porter plainte contre cette pourriture de gastroentérologue pour le faire rayer de l'Ordre des Médecins. Il m'a envoyé "sur les roses" quand je lui demandais d'aller la voir. Tout va bien m'a t'il dit. Faites tous la même chose, rassemblons nous tous, créons un site de plaintes, je ne sais plus quoi dire. Ma maman a tant souffert, nous étions fusionnelles et vivions ensemble depuis 7 ans. Pour elle, je vais me battre.
Manu
29/01/2020, 14h48
Ma
Bonjour, ma mère avait de fortes douleurs au ventre, son médecin traitant a dit que c'était une gastro "sèche".

Prise de vomissements sans jamais rien vomir et d'atroces douleurs, je décide de l'emmener aux urgences qui disent la même chose et lui disent de venir faire un scanner le lendemain à 10h.

Une fois le scanner fait, ils la gardent car c'est une occlusion intestinale, il faut la transférer à l’hôpital ou le chirurgien qui la suit depuis sa 1ère opération exerce, pour l'opérer d'urgence disent-ils.

Le lendemain après lui avoir mis une sonde du nez aux intestins, ils disent que ça va mieux et que l'opération n'aura peut être pas lieu et même si l'opération est nécessaire, elle ne sera pas transférer.

Dans la nuit elle a eu des douleurs intenables, elle est tombé dans les pommes, les infirmières l'ont descendu pour faire un scanner et ils ont décidé de la transférer. Donc hier elle à été transférer à l’hôpital, elle s est faite opérée et là .. Choc septique, coma artificiel dans un service de réanimation.
mjc93
14/11/2019, 17h54
mj
Je viens de lire vos témoignages et je suis bouleversée et je pleure car j'ai perdu ma maman d'une colite ischémique secondaire à un infarctus mésentérique en 48h,le 20/06/2019 malheureusement j'étais loin d'elle, c'est mon frère qui s'est occupé de tout et il culpabilise beaucoup car il estime ne pas avoir fait son possible. Sauf, qu'il faut savoir que c'est un infarctus très rare qu'il est la plus part du temps fatal. Même au cours des études de médecine et en infirmerie, il survole ce type de cas car imprévisible et les symptômes sont trompeurs car ils sont les mêmes qu'une gastro entérite, C'est d'ailleurs ce qu'a diagnostiqué un des médecins qui a ausculté ma maman. Seul un des médecins qui l'a ausculté dans une clinique au Portugal a eu le bon diagnostic et l'a transférée en urgence dans un hôpital compétent,ou ils l'ont opéré le lendemain de la crise car il faut que les constantes soient stabilisées pour l'opération qui présente dans ce type de cas des risques importants encore plus si les constantes ne sont pas stables. Mais malheureusement, sachant que l'artère mésentérique est bouchée et n'apporte plus le flux de sang nécessaire à la survie des organes, ces derniers n'ayant plus d’oxygène pour continuer de fonctionner et d'aider le cœur, commencent à nécroser et le mal continue son œuvre. Maman est partie le lendemain à 5h du matin, je sais qu'elle n'a pas souffert car elle a été mise en soins intensif et dans le coma Mais elle a due terriblement être mal le mardi 18/06 quand tout a commencé et j'aurais tant voulu être là pour l'aider même si je sais que l'issue était fatale !!!

Je pleure son absence et le manque de sa voix de son odeur, elle m'obsède !!! c'est une fin terrible et brutale qui ne laisse pas le temps de réaliser ce qui se passe ! c'est une maman exceptionnelle comme toute les mamans du monde mais la mienne était la meilleure. La vie est un combat de tous les instants et tout arrive quand on ne s'y attend pas on croit que nos proches sont immortels et que tout est acquis ! Eh bien NON !!! Depuis j'ai peur de ce qui pourrait m'arriver et surtout à mes proches ! c'est très dure et parfois je souhaiterai remonter le temps pour lui dire tout ce que je n'ai pas eu le temps de lui dire et maintenant c'est trop tard !!! Courage à tous et toutes et prenez soins de vous.
Sting001
11/07/2019, 14h19
St
Je pense que quand un médecin vous donne un diagnostic, nous sommes à 99,99% d’accord avec lui. Ok pour prendre soin de notre corps mais ils ont fait 7 ans d'études voire plus donc en toute logique nous avons confiance! Comme je l’ai dit dans un message, mon frère a frôlé la mort à cause de 3 mauvais diagnostics de 3 médecins différents ! Alors qu’il avait une crise d’appendicite, elle a évolué en une péritonite et le chirurgien nous a dit qu’à quelques heures près il allait mourir.....Ça laisse à réfléchir quant à la connaissance des médecins consultés ! Cordialement.
Sting001
11/07/2019, 14h12
St
Toutes mes condoléances Monsieur ! Il est arrivé quasiment la même chose à mon frère avec une fin heureuse mais les médecins (3 différents) ont pensé à une gastro-entérite ! Grâce à sa femme qui l’a emmené en pleine nuit aux urgences car mon frère souffrait énormément , il est passé à côté d’une mort certaine dans les heures à venir et le serait si ma belle-sœur n’avait pas insisté pour le conduire aux urgences! Le chirurgien nous a dit qu’elle avait sauvé notre frère car quand il a ouvert il y avait du pu de partout ! Je ne rends pas grâce aux 3 différents médecins qui auraient pu avoir laissé mon frère mourir et d’ailleurs le chirurgien nous a vivement recommandé de dénoncer ces médecins à l’ordre des médecins et de porter plainte.
nini47
12/05/2019, 08h50
ni
Un ami chirurgien de l'appareil digestif vient lui-même de décéder de cet infarctus sans vouloir aller tout de suite à l'hôpital où il était chirurgien...
BLANCHE
04/05/2019, 07h08
BL
J'ai lu vos témoignages et je m'aperçois que l'erreur de diagnostics peut-être fatale. Le problème: ça ressemble a une gastro ou intoxication alimentaire... Ma fille de 19 ans est décédée chez elle en l'espace de 24h. Pourtant, elle avait fait le 15 la veille...croyant a une intoxication alimentaire, ça va passer lui a t on dit... elle a fait un arrêt cardiaque et lorsqu'ils ont ouvert, il y avait 5 mètres d'intestin nécrosé. Un mois avant, elle avait eu les mêmes symptômes et c'était rendu aux urgences mais rien diagnostiqué. Je pense que c est une maladie méconnue et tellement brutale que l'on peut confondre avec des choses bénignes. Faire un diagnostic en urgence n'est pas toujours simple mais des signes avant coureurs peuvent peut être pousser à faire des examens plus approfondies tout dépendra du médecin...
Geny Vince
13/03/2019, 03h19
Ge
Réponse à Milou dont le témoignage me donne une immense tristesse et à qui je voudrais dire de ne pas culpabiliser parce que c'est votre époux qui n'a pas voulu y aller tout comme papa qui est parti de cette façon dans le bras de maman au fin fond d'un petit village. La personne malade a son libre arbitre et l'on n'a pas le droit de forcer ou obliger. C'est vrai, c'est une immense culpabilité infondée qui nous ronge (la même chose m'est arrivé mais je n'en parlerai pas) et je culpabilise encore! 3 ans que je demande pardon de n'avoir pas bougé avant mais à quoi bon? Cela ne fait pas revenir l'être concerné et nous fait souffrir terriblement presque au point d'en partir de chagrin.
En vous lisant, j'ai pris conscience que c'est inutile et vais essayer de travailler cela pour au moins pleurer un minimum et non un maximum. Merci à vous,
Cordialement.
Pitufon
10/10/2018, 10h42
Pi
Suite à des crampes abdominales intenses, à des douleurs intempestives sur le bas du ventre, à une impossibilité de marcher sur mon lieu de travail, un collègue a aussitôt appeler le SAMU, où le médecin a mis près d'une trentaine de minutes avant de répondre.
Ayant un nom et un prénom d'origine ibérique, sans faire moi-même d'allusions à toutes connotations raciales, le médecin s'est permis de dire si je parlais au moins le français.
J'ai eu la force de lui rétorquer que je maitrisais cinq langues étrangères.
De plus, il s'est un peu "trompé" sur le diagnostic, en diagnostiquant une gastro-entérite.
Finalement, j'ai fait une occlusion intestinale.
Ce que je peux reprocher à ce médecin est sa maladresse, son manque de tact, de correction et d'humanité.
Au lieu de mettre à l'aise et d'apaiser les souffrances d'une personne malade, il a décidément fait le contraire.
Par ailleurs, ce manque de réactivité, concernant sa lenteur à répondre et à questionner le malade avec un langage inapproprié peut avoir de très lourdes conséquences.
En guise de conclusion, je trouve cela inacceptable, voire punissable.

JC
Régine
03/05/2018, 22h52
Depuis ma ménopause (54 ans), soit huit ans, je ne vais plus jamais à la selle. Maux de ventre aigus, extrême fatigue, envie d’en finir.
Arthrosée dans tout mon corps, j’ai du mal à bouger. Et pourtant, à ce jour, aucune pathologie grave n’a été diagnostiquée. Angoisse extrême, insomnies, cauchemars.
chanchan
14/04/2018, 17h01
ch
Bonjour,
Je viens moi même d'être opéré en urgence d'une ischémie de l'intestin.
Mal au ventre affreux à ne plus savoir quoi faire de moi. Mon médecin traitant étant absent, j'ai appelé le 15 qui n'a pas voulu se déplacer, j'ai appelé les médecins des communes voisines que ne pouvaient pas me recevoir non plus. Ma belle-sœur est arrivée entre temps et a rappelé le 15 qui l'a renvoyé balader, je dis merci les spécialistes de l'urgence. C'est mon frère qui m'a emmené aux urgences et j'ai été opéré dans la soirée en urgence évidemment.
Bon courage.
Samia
03/02/2018, 23h41
Sa
Notre père est décédé le 13 janvier 2018, suite à une ascite que je connaissais pas du tout. Il avait auparavant souffert de diarrhée répétées, depuis plus d'un an, ensuite quand enfin il a fini par accepter qu'il fallait se faire soigner, le 16decembre, son médecin n'a même pas été capable de faire un bon diagnostique ou de demander une echo abdominale, seulement du Flazol pendant 7jrs et quand il commençait à prendre du volume au niveau du ventre il refusait d'aller consulter et il en est mort il avait 82 ans.
fleur
03/01/2018, 06h47
fl
Dégoûtée. Je n'ai pas de mots. Toutes mes condoléances et surtout courage ! La vie c’est de la merde mais elle vaut la peine d'être vécue. Cordialement.
maeva
27/06/2017, 13h48
ma
Les médecins SOS et les généralistes ont failli me conduire au cimetière aussi. Vraiment triste pour vous et votre femme. Heureusement un gastro m'a fait filer au scanner, j'ai dû rester et j'ai été sauvée grâce aux urgences. C'est encombrant pour eux mais dorénavant je file aux urgences quand j'ai un gros souci digestif... Chacun son job et pas envie de mourir à cause d'un incapable, ou négligeant. Un médecin de boulot m'avait auscultée debout sur un bout de table et avait diagnostiqué une grossesse avec douleurs épigastriques. Championne, la grosse !
gébé
11/04/2017, 22h47
Je réponds à Fabien. Je commence par lui demander de m'excuser car je n'ai pu le faire plus tôt. Bien sûr je lui conseille de consulter rapidement d'autres médecins, et de faire part de ses craintes. En effet, les multiples témoignages qui sont parvenus sur ce forum confirment que les médecins passent trop souvent à côté du diagnostic.
Tous mes voeux de rétablissement.
Fatiben
03/04/2017, 22h10
Fa
Bonjour, je viens à vous j'espère que vous saaurez m'aider. On m'a découvert une pince mésentérique qui se prénomme aussi casse noisette. On me l'a diagnostiquée mercredi passée mais avant cela j'ai de fortes douleurs après manger, boire et je fais de gros rots, j'ai des crampes type une barre en-dessous de l'estomac qui me fait énormément mal. Le vendredi qui suit j'ai dû me faire opérer de deux hernies inguinales, ce qui était prévu.
L'intervention s'est bien passée mais depuis, avec tous les antidouleurs, anti-inflammatoires et antibiotiques, vu que j'ai fait une infection urinaire, j'ai très mal au ventre. Le cardiologue a conseillé de le revoir dans 1 mois et demi pour éventuellement envisager une pose de stent à l'artère.
Qu'en pensez-vous ? Dois-je attendre ou dois-je me rendre chez un autre médecin ?
Maman déboussolée
13/11/2016, 10h30
Ma
Bonjour à tous, mon fils de 13 mois est décédé.
Il a eu comme symptômes
- vomissements vers 13h00 : son médecin traitant nous à dit que c'était sans doute une gastro.
Le lendemain matin, son ventre à commencé à gonfler et durcir. Arrivé au urgence on constate qu'une masse commencer à l'étouffer. Donc ont m'annonce que la seule solution c'est de faire une opération immédiatement pour voir quel type de blocage il à dans son petit corps. Après 3 heures d'attente, on m'annonce qu'ils ont dû enlever une partie de son estomac, que son intestin était troué. Ses organes ont été endommagés par le manque d'oxygène, l'opération a été longue et lourde et que son cas était critique. Les médecins supposent que son intestin ou estomac s'est retourné...
Après 72 heures dans le service de réanimation, le médecin annonce son décès en disant qu'il y a eu une mort cérébrale.
isa75
12/05/2016, 14h57
is
Bonjour, mon papa a son artère mésentérique complètement bouchée et les chirurgiens ne savent plus rien faire pour lui. Nous souhaiterions que ses souffrances diminuent car elles sont invivables pour lui et pour nous. Nous cherchons un traitement et malgré les nombreux anti-douleurs (jusqu’à la morphine), rien ne n'y fait.
Auriez-vous un quelconque avis sur le sujet ?
En vous remerciant d'avance.
Stéph
24/01/2015, 15h16
St
Mon beau-père nous a quitté le 31/12/2014 à cause de cette maladie. Cela faisait 3 semaines qu'il avait des signes avant coureurs. Perte d'appétit, pâleur... Des examens ont été fait (peut-être pas les bons !). La veille de son opération (un dimanche), les médecins ont même pensé à une appendicite ! Le lundi, il ont diagnostiqué l'infarctus mésentérique et l'ont opéré. Ils ont enlevé 80cm d'intestin. Le mardi, son état s'est dégradé et il nous a quitté le mercredi à 5h30. Beaucoup de questions restent sans réponses. 3 semaines de signes avant-coureurs et les médecins n'ont rien fait ! Nous sommes tristes et en colère.
dany
24/01/2015, 11h54
da
Mon époux est décédé en moins de 12 heures. Il se trouvait à l'hôpital pour une autre pathologie, cela n'a pas empêché son décès malgré la rapidité de l'intervention du chirurgien qui s'est déplacé un dimanche.
Kinoubi
11/11/2014, 21h13
Ki
Mon frère est décédé à cause de cette maladie découverte trop tard. C'est quand il l'on ouvert que tout était nécrosé donc plus d'espoir de guérison. C'est dommage qu'on ne le voie pas assez tôt, il serait peut-être encore en vie aujoud'hui.
thyne
28/10/2014, 12h11
th
Bonjour, Lilou, tout d’abord bon courage à vous et surtout à votre père. Apparemment, votre père à été pris en charge rapidement, moi non plus je ne pouvais pas manger ni boire, je suis resté intubé pendant plus d'une semaine, j'avais une sonde naso aussi, par contre seulement 1 mètre d'intestin enlevé. Il faut beaucoup de patience, je pense qu'un autre chirurgien pourra vous conseiller davantage, car il est important de savoir ce qu'il en est lors d'une aussi importante opération. Bon courage.
lilou
27/10/2014, 20h56
li
Bonjour, mon père de 68 ans vient de faire un infarctus mésentérique dimanche matin. Aucun signe avant coureur, samedi soir repas en famille, tout allait bien. Dans la nuit il a été réveillé par de grosses douleurs abdominales avec difficulté à marcher et un ventre gonflé comme une femme enceinte de 9 mois. Direct aux urgences, prise en charge immédiate et directe au bloc. Résultat : ablation totale du colon. Nous sommes allés le voir aujourd'hui, il ne peut ni manger ni boire. Il a une iléostomie et une sonde nasogastrique. Pour l'instant, nous n'en savons pas plus et nous espérons qu'il est hors de danger mais le chirurgien qui l'a opéré est parti en vacances, donc nous n'en savons pas plus.
flo
18/10/2014, 19h11
fl
Réponse : j'ai vu 3 docteurs pour mes douleurs aux jambes, en plus j'ai pris 20 kg en même pas deux mois. Je faisais un oedème mais je ne le savais pas. J'allais au travail avec des douleurs atroces aux jambes. Au bout de quelque semaines j'ai dû m'arrêter ne pouvant plus marcher. On m'a accompagner chez des docteurs qui m'ont donné des anti inflammatoires. Jusqu'au jour où plus de douleurs aux jambes et au bout de quelques jours, boum !!!!!
Me voila pliée en deux avec des nausées, je me souvenais plus des sueurs, des selles atroces, appel d'urgence pompiers quine se sont pas déplacés. Mon frère m'a amenée 1 fois à l'hôpital pour me dire que j'ai fait une intoxication alimentaire. Retour à la maison, toujours pareil, partie à la clinique à côté de chez moi pour faire une écho avec toujours ces douleurs horrible,s pire que les contractions, avec vomissements, mais plus rien dans l'estomac, je vomissais de la bile. Les échographies n'ont rien donné, retour maison et là impossible de vous dire la douleurs intérieure, j'avais l impression que tout se brûlait. Retour à l' hôpital le 15 août je me souviens.
Cela faisait au moins 1 jour que cela avait commencé. On m'a admise enfin !!!! J' étais soulagée. On me met dans une chambre, plus de douleurs mais des nausées à en vomir. L'infirmière me dit de rester couchée, mais moi je sentais que quelque chose se passait, j'ai dit à ma mère qui était avec moi que ça n'allait pas. Je me suis levée et j'ai vomi toute la m... qui était en moi, désolée de la vulgarité mais c'était ça, le mur était noir.
Evanouissement, opération en urgence, ma mère m'a raconté, tout le monde courait dans le couloir, scanner rien donné, 1 opération on ne voit rien, 2 tentatives mon coeur s'arrête, un médecin raconte tout à mes proches,
il leur dit d'être fort car mon coeur s'est arrêté, que j'étais vraiment abimée et fatiguée et qu'il me donner 48 h.
Mon coeur est reparti avec l aide des appareils, je me suis réveillée 4 jours après avec tout le matériel respiratoire et cardiaque. J'ai repris mon travail au bout de 9 mois d'arrêt mais je pense à ça dès que j'ai mal aux jambes, ça veut dire tous les jours. Voila mon témoignage, ça ma fait beaucoup de bien.
thyne
18/10/2014, 18h10
th
Bonjour Flo, vous êtes comme moi passée par une belle porte, comme on dit. Moi j'aurais fait cet infarctus mésentérique à cause de la pilule. On reste avec des séquelles, enfin moi oui, et toujours avec cet hantise que cela revienne. Je suis sous PREVISCAN afin d'éviter le risque, mais il faut vivre avec. Et pour ma part, j'ai beaucoup de mal, je suis en invalidité 1ère catégorie dû aux séquelles au niveau intestinal. J'ai arrêté de travailler, je bossais dans le médical et je n'arrivais pas à surmonter la hantise. Et surtout j'ai changé de vie, j'en profite un maximum.
flo
18/10/2014, 18h03
fl
Bonjour j ai fait un infarctus mésentérique à l'âge de 38 ans en 2003. Suite à une phlébite à chaque jambe, j'ai vu trois médecins qui n'ont rien détecté Suite à cela, maux de ventre, vomissements, selles très noires avec une odeur très forte. Je me suis retrouvé à l'hôpital et là, occlusion intestinale et évanouissement, opération
en deux fois, presque deux mètres à retirer, 10 jours de soins intensifs, sortie au bout d un mois de l'hôpital. 9 mois d'arrêt maladie. Le chirurgien ne voulait pas se prononcer avant 48 h.
Il faut faire souvent des dopplers pour éviter une rechute qui serait je pense irréversible.
Marie-F
16/10/2014, 23h29
Ma
RÉPONSE A THYNE

J'ai posé beaucoup de questions vers l'orientation en rhumatologie concernant mon époux. J'ai même fait intervenir mon médecin traitant (qui était aussi celui de mon mari) mais rien n'y a fait ils ont décidé que c'était le bon service leur réponse était il faut commencer par quelque chose après on verra,il y a une infection quelque part il faut chercher d'où cela provient.
Puis quand la catastrophe est arrivée j'ai écrit à l'hôpital pour savoir pourquoi ils ne m'ont pas écouté. Je voulais une réponse à mes questions mais ils ont classé le dossier me répondant que mon mari avait était bien pris en charge et qu'il n'y avait aucune erreur de leur part. Je connaissais déjà la réponse avant de recevoir le courrier c'était le pot de terre contre le pot de fer. Si j'avais de l'argent je vous assure que je n'aurais pas baissée les bras je les auraient mis en justice mais je ne suis pas riche je suis de classe ouvrière, en tout les cas je vous remercie de votre message de réconfort ainsi que la personne qui comprend ma détresse et qui m'a répondu.

Bien cordialement à toutes les deux, encore merci de votre soutien et moi même vous souhaite bon courage
thyne
16/10/2014, 14h17
th
Marie-Françoise, comme je comprends votre incompréhension quand à l'hospitalisation de votre mari en rhumatologie au lieu du bon service. Je ne comprends pas pourquoi d'ailleurs personne en rhumatologie n'a vu qu'il ne s'agissait pas du bon service. Je suis passée par là, avec une issue favorable pour moi, mais avec tout ses choses que disent les chirurgiens et autres, la phrase qui me reste gravé est bien entendu, on va vous opérer mais votre pronostic vital est très engagé car on en sais ce que l'on va trouvé en ouvrant, donc vous vous ne vous réveillerez peut être pas....Apres une nuit sous morphine, c'est la chirurgienne même qui s'est déplacée dans ma chambre et qui m'a conduite en salle d'opération, en courant. Je l'a remercie car sans elle je pense que je ne serais plus de ce monde. Je vous souhaite plein de courage pour cette douloureuse épreuve, car les proches ne se remette jamais car les personnes ont toujours l'impression de ne pas avoir tout fait pour les sauver. Personnellement, j'aurais essayer d'en savoir plus au niveau de la première hospitalisation afin de savoir pourquoi il a été mis en service de rhumatologie..
mado
13/10/2014, 11h41
ma
Bonjour Marie Françoise, je sais qu'il est très dur de perdre son compagnon mais je crains que votre mari était déjà perdu quand il est arrivé à l'hôpital la deuxième fois. Il aurait déjà dû pousser des recherches lors de sa première hospitalisation ce qui n'a pas été fait. Peut-être était-il déjà trop tard, vous n'auriez pas toute cette amertume envers les médecins.. J'ai perdu ma mère d'un infarctus mésentérique sur une heure de temps.
Essayez de ne pas vivre avec de l'amertume, votre chagrin va être décuplé, pensez à toutes ces années de bonheur que vous avez eu avec lui. J'ai perdu mon mari en cinq mois. Je sais que la solitude, le décès de l'autre est difficile à supporter. Ayez du courage, votre mari n'aimerait pas vous voir pleurer. Séchez vos larmes et pensez à tout ce que vous avez entrepris pendant toutes ces années de bonheur.
Marie-F
13/10/2014, 11h09
Ma
Mon mari fut hospitalisé un 16 avril 2012 pour une diarrhée aux urgences en rhumatologie. Je leur ais expliqué que mon mari n'est pas là pour être suivi pour ses rhumatismes. Le docteur des urgences n'en a fait qu'à sa tête, bien sûr je ne suis qu'une épouse de patient. Malgré ma protestation et celle de son médecin traitant, il se retrouve donc en rhumatologie ou soit-disant plus de diarrhée. Quelques jours passent, on remet quelques poches de sang et mon mari commence à vomir. On lui donne du primpéran pour le soulager, cela dure un certain temps, il souffre toujours, on ne l'écoute pas. C'est une personne qui prend beaucoup de temps à ces dames de services qui rechignent à sa demande de bassin ou autre. Par exemple pour sa toilette il était incapable de la faire seul, il était trop faible et pourtant il ne se plaignait jamais, on aurait dit qu'il avait peur de certaines personnes. Il a eu plusieurs problème en plus, des esquarres qui s'ajoutaient à sa déshydratation.
Mon mari a fini par sortir de l'hôpital un samedi après-midi, c'était le 29 Avril 2012, pas très en forme. Il se coucha à 19h très fatigué, content d'être rentré chez lui et moi aussi bien sûr. Le dimanche il refusa de se lever et mangea très peu, le lundi fut la même chose il était très fatigué et resta couché la journée. Le mardi il se leva pour aller aux toilettes il n'a pas su se lever seul du wc, il m' appela pour l'aider à se lever, il s'était vidé de selles noires, il ne voulait pas que j'appelle le médecin de service car c'était le 1er mai, je refusais de l'écouter et j'appelais le samu qui arriva vite. Ils ont travaillé sur lui durant presque 1 heure puis l'on transporté à l'hôpital où l'on m'apprend quelques heures plus tard que son pronostic vital est engagé. J'en suis encore toute étourdie, je n'entend plus rien je me sens vide et me demande ce qui lui arrive. Là on décide de l'envoyer dans un autre centre hospitalier parce qu'il n'y a pas de place pour mon mari en réanimation. On le dirige donc sur la Belgique où là-bas il sera pris en charge.
Le médecin vient me voir et me dit que mon mari est très très mal, qu'il est dialysé et intubé, qu'il ne faut pas que cela m'effraye car il a des tuyaux partout en plus des perfusions. Ce fut un cauchemar de le trouver dans cet état parce que la veille il me parlait encore. Le personnel médical travailla toute la nuit sur mon époux pour faire remonter sa tension qui n'était pas très haute à son arrivée, il décidèrent de lui faire un scanner malgré sa dialyse et quand il découvrirent une masse inquiétante, ils décidèrent de l'opérer dans la journée en urgence. Bien sûr le médecin nous expliqua qu'il y avait une chance sur deux que mon mari pouvait mourir sur la table d'opération, que de tout façon il n'avait pas le choix. Quand mon mari a été opéré, ils sont découvert un intestin nécrosé de l'estomac à l'anus. Mon mari ne se réveillera jamais de cette intervention, il décéda pendant celle-ci. J'ai réclamé à l'hôpital où il a été pris en charge, ils ont classé le dossier disant que tout avait été fait dans les règles. Enfin nous ne pouvons pas combattre ces personnes surprotégés, nous ne sommes que des numéros dans cet hôpital de m.... Aujourd'hui, je suis seule et j'ai perdu ce que j'avais de plus chère auprès de moi. Je l'aimais tellement que je le pleure encore tous les jours. Pour moi c'est une catastrophe que ces personnes ne vous écoutent pas .
thyne
18/05/2014, 18h09
th
Bonjour, mimidu22, je comprends votre incompréhension concernant le décès de votre mère suite à un infarctus mésentérique. J'ai failli mourir de cette maladie. On m'a annoncé morte et ils ont tenté l'opération et grâce à une bonne réaction de la chirurgienne je suis là avec des séquelles mais là. Les symptômes je dirais qu'ils sont très délicats à définir. Pour ma part, j'étais fébrile deux semaines avant, mais hospitalisé pour mauvaise prise de sang. Ils n'ont rien détecté, ils ont recherché une embolie pulmonaire, alors donc sortie et rien d'autre. Je restais quand même fébrile avec essoufflement. Puis dans la nuit, j'ai été très malade, très mal au ventre. Etant dans le médical j'ai pris des médicaments, mais vomissements, puis selles sanglantes. Dans l'urgence j'appelle un médecin de garde et direction Urgences. Et après plusieurs heures d'attente, une chirurgienne vient me voir et m'annonce clairement que je vais mourir car c'est très grave et ils ne savent pas s'ils vont m'opérer. Donc mise sous morphine et dans ce cas je peux vous dire que je ne réagissez plus. Lorsque l'on m a dit que j allais mourir, j'ai répondu ok d accord. Puis s'en est suivi les suites (voir récit plus bas).
mimidu22
17/05/2014, 18h51
mi
Cela fait 2 semaines aujourd'hui que j'ai perdu ma mère, tout allait bien, mais au matin douleur de ventre. Réussi à l'emmener aux urgences en fin de journée. Diagnostic infarctus mésentérique, décision opération qui ne sera pas réalisée car trop tard, plus rien à faire. Sous morphine pour calmer la douleur. Suite au coup de fil du médecin à 3.30 du matin, départ au petit matin car ce n'est pas certain que l'on arrive à temps avant qu'elle parte. Longue agonie à se demander que faire pour la soulager, n'a pas réalisé que j'étais là, elle nous a quitté à 17.00. Après, ces éternelles questions : c'est quoi exactement ? quels symptômes ? On nous répond que c'est très rare mais fatal, pas de remèdes miracles, aucun symptôme à part les maux de ventre, mais elle avait eu une gastro 3 semaines auparavant. Maintenant était-ce vraiment la gastro ou déjà il aurait fallu faire des examens plus appronfondis ? Maintenant je me poserai la question à deux fois avant d'en conclure que ce n'est qu'une simple gastro.
Courage à tous ceux qui ont perdu un être cher, et à ceux qui pourraient avoir des symptômes identiques. Dites-vous bien que toute question ne sera plus sotte à la suite de cette histoire.
thyne
06/05/2014, 14h05
th
Merci, Marie pour votre témoignage, j'espère de tout cœur que votre maman aille mieux cela sera long c'est sur, mais le plus important c'est la prise en charge le plus rapide, et après un repos surtout à l'âge de votre maman. Moi j'ai 47 ans, cela fera au mois de juillet trois ans que j'ai fait cet infarctus mésentérique et j'en garde encore des séquelles surtout au niveau intestinal, depuis l'ablation d'un mètre qui était nécrosé. Ils m'avaient annoncé aussi que j'aurais peut-être une poche et je peux vous dire que lorsqu'ils m'ont dit cela, je leur ai répondu oui je m'en "fous" du moment que je n'ai plus mal et que je vive, tellement je souffrais...Bon courage à vous et votre famille..
mado
06/05/2014, 11h02
ma
Merci Marie pour le témoignage, je suis bien heureuse que votre maman s'en soit sortie. Bonne continuation.
marie27
06/05/2014, 08h56
ma
Je présente le cas de maman âgée de 78 ans hier. La veille je suis appelée par mon papa qui me dit que maman n'est pas bien, elle vomit, elle a mal au ventre, elle est pâle et a des vertiges = 8 heures du matin. Les symptômes sont apparus à 6 heures du matin après avoir bu son café qu'elle a rejeté. Il avait constaté à son réveil sa pâleur extrême. Je lui conseille d'appeler le SAMU mail il attend mon arrivée. Je constate la pâleur, les vomissement et la diarrhée et les vertiges, la fièvre est à 36. Elle me dit être constipée depuis la veille (surprise) et avoir pris un laxatif ! et pense avoir une gastro car elle a mangé des calamars la veille qui n'étaient peut être pas frais. J'appelle le 15 et explique les symptômes au médecin, qui me conseille d'aller à la pharmacie acheter un anti vomitif et de rappeler si besoin. Je file à la pharmacie du quartier pour voir la pharmacie de garde mais je cherche le numéro de SOS médecins, explique les symptômes. On me conseille de recueillir les urines et que le médecin arrive à 9 heures 15. Tout s'accèlère, les saignements, la paleur et les urines "rouges" sang" me font présager la gravité. Je remercie le médecin de SOS médecins qui l'a fait partir aux urgences immédiatement en ambulance. Elle subit tous les examens de sang d'urines un scanner qui confirme l'infarctus du colon. Le chirurgien et l'anesthésiste sont appelé en urgence, il est 17 heures un dimanche et l'opération est démarrée à 19 heures.
On nous prévient que le pronostic vital est engagé. Les deux tiers du colon gauche sont enlevés et une partie de l'intestin grêle. Si vous n'intervenez pas assez tôt et que l'intestin grêle est entièrement touché, c'est la fin. Le chirurgien a laissé apparent l'extrémité du colon avec une poche pour pouvoir constater s'i est sain sans être obligé de réintervenir en urgence.
Maman est habituée aux douleurs mails là elle dit souffrir et râler et s'en excuse. On ne peut pas dans les pathologies digestive soulager les douleurs avec de la morphine à cause des embolies. Elle souffre beaucoup à la mobilisation car c'est nouveau il ne faut pas rester dans son lit mais se lever et rester "au fauteuil au moins dix heures par jour" des le lendemain de l'intervention. Elle a souffert aussi hier soir car on lui a fait du clapping (lendemain de l'intervention) . Elle est courageuse pour endurer ces douleurs et ses soins jugés dégradant (changement de poche - toilette d'une vielle dame par un jeune infirmier ?) La survie n'est encore pas certaine. C'est très dur pour elle et pour l'entourage de la voir souffrir et d'être dans cet état si subitement. Nous avons eu de la chance dans notre cas d'avoir un bon diagnostic de SOS médecins et par le service des urgences. J'ai rappelé le SAMU pour les "remercier pour le Vogalib"! Si je m'en étais tenu là maman ne serait plus là!
Mado
17/12/2013, 20h29
Ma
Merci à Thyne de m'avoir répondu, je sais que les médecins ne peuvent pas faire de miracles, mais si ce médecin était passé à côté, vous ne seriez plus là. Je sais que ma mère avait 88 ans, son médecin n'a pas daigné se déranger. Le temps d'appeler une ambulance puis le SMUR, ma mère a fait un arrêt cardiaque dans l'ambulance vu son âge et elle était complètement déshydratée. Elle est décédée dans la dignité sans souffrance. Merçi beaucoup.
thyne
16/12/2013, 13h03
th
Réponse à Mado. Oui j'ai survécu, et non je ne vis plus pareil, surtout lorsque l'on vous dit, qu'on ne peut rien faire pour vous et que l'on va vous ouvrir et voir à l'intérieur comment cela est, mais que vous ne vous réveillerez certainement pas. Je ne dirai pas que les médecins sont des incapables, juste que c'est une maladie sournoise et tellement rare que ce n'est pas à cela qu'ils pensent en priorité. C'est toujours le diagnostic de la gastro auquel ils pensent, sauf que la douleur pour ma part était tellement forte, et étant secrétaire médicale, je sais reconnaître une gastro d'autre chose. J'ai donc insisté et je suis heureusement tombée sur une chirurgienne qui malgré son diagnostic était très qualifiée, car elle m'a sauvée la vie. D'autant que j'étais allé aux urgences deux jours avant et qu'ils n'avaient rien vu. Je sais que rien de ce que je dirai ne suffira à vous faire oublier votre souffrance. Mais d'en parler fait parfois du bien. Courage à vous.
mado
15/12/2013, 22h13
ma
Ma mère vient de décéder à 88 ans. Elle a vécu toutes ces années en faisant toujours attention à son alimentation, son mode de vie, alors dire que l'on est responsable à 100%, ce n'est pas vrai. Le médecin l'avait examiné 48 heures auparavant : gastro. Si les médecins ne sont pas capables de discerner, qu'ils changent de métier. Je ne souhaite pas que ça vous arrive un jour et si vous vous en sortez, réagirez-vous autrement ?
thyne
15/12/2013, 14h09
th
Bonjour, je réponds à Michounette, je suis comme toi, une personne qui a survécu à cet infarctus mésentérique. Oui c'est une douleur tellement violente que dans notre tête, on se dit c'est la fin, surtout quand les personnes qui vous accueillent aux urgences vous disent "on va vous opérer, mais c'est pas sûr que vous vous réveillerez"... Mais je suis là, cela fait maintenant 1 an et demi, et mon médecin dit que normalement cela ne reviendrait pas. Et pour plus de précautions, je suis sous anti-coagulant et je ne prends plus cette pilule diane 35. Ma vie a aussi changé, déjà dû a l'ablation d'une partie de l'intestin et de gros soucis qui en découlent. Mais quand j'entends des personnes qui disent que des proches sont décédés à cause d'une mauvaise prise en charge du début, cela me révolte. Pourquoi cette maladie, certes rare, n'est pas prise en compte des les premiers symptômes ??
michounette
13/12/2013, 19h18
mi
Bonsoir à tous, je viens de lire vos témoignages et cela me fait pleurer, car je vois que je l'ai échappée belle ! Effectivement le 29 novembre à 13H30, j'ai ressenti une violente douleur dans le ventre et en même temps j'étais au bord de l'évanouissement avec la nausée. J'ai réussi à me lever de ma chaise et aller au lit en prenant la bassine au passage. Je me suis mise à transpirer énormément et la douleur était à son comble. Je na pouvais même pas appeler mon mari, tellement je n'avais plus de forces en à peine 10 minutes !! Puis je me suis relevée et entre 2 spasmes j'ai réussi à appeler mon mari qui est arrivé immédiatement et je le voyais au pied du lit complétement désemparé. Comme je suis malade coeliaque, je croyais que je faisais encore une crise, mais je la trouvais très forte quand même. 20 minutes après les symptômes, j'ai vomi, puis je suis allée aux toilettes. Ensuite j'ai eu très très froid, j'avais 34°2 de température, je croyais que le thermomètre ne fonctionnait plus, un peu plus tard j'avais 34°4. Mon mari a appelé le médecin, la secrétaire a dit de venir à 17 h20 car le médecin (son mari) ne faisait plus de visites ! il était 15 h. Je suis retournée aux toilettes par deux fois et l'odeur était bizarre, fétide c'est le mot, puis liquide. J'ai regardé et j'ai vu du sang, que j'ai fait constaté à mon mari parce que je n'étais pas sûre. Il m'a emmené chez le médecin et j'ai averti la secrétaire que j'avais des selles de sang. Quand son mari est arrivé, elle le lui a dit. Mais je suis passée à mon tour, mais après il a été extrêmement efficace, il m'a ausculté le ventre et a trouvé quelque chose de pas normal, puis il m'a fait un toucher rectal et son gant était plein de sang. il m'a dit de me revêtir et a appelé les urgences. J'y suis arrivée à 18 h 30 avec une lettre du médecin. Par contre là, c'était catastrophique, car j'avais horriblement mal et j'étais installée sur un lit où j'ai attendu jusqu'à 23 h que l'on s'occupe de moi ! De plus, une douleur dans les reins est survenue en cours de route, je me suis donc levée au bout de 2h pour aller aux toilettes et j'ai uriné du sang. Je ne comprenais plus rien, j'étais comme semi consciente en me disant que les deux côtés n'avaient rien en commun . Quand je suis revenue , j'ai interpelé une personne du service à qui j'ai dit que j'urinais du sang, il m'a répondu :"c'est devant ou derrière car il faudrait savoir ! Vous êtes venue pour des selles sanglantes pas des urines !" Je n'ai pas insisté car je n'avais pas la force. J'ai demandé de l'eau, je n'ai rien vu venir !! Enfin vers 22h, on m'emmène dans un boxe où l'on me demande de me déshabiller et on m'enfile une chemise d'hôpital. Puis j'ai dû attendre la disponibilité du médecin de service à 23 h. Après on s'est occupé de moi. Je n'avais pas 36° de température, une tension à 7, un battement de cœur très ralenti. Ils ont constaté que j'urinais du sang également. Puis je suis arrivée au service de gastro à 1 h du matin. On m'a bourré d'anti-douleurs. J'ai vu la spécialiste gastro qui a détecté une ischémie immédiatement. Je suis restée 7 jours, j'ai vu le cardiologue. et on me faisait des piqûres dans les cuisses tous les jours. Je suis sortie le 5 décembre. Je suis toujours très faible, mais cela va mieux. J'ai vu mon généraliste hier et il m'a dit que cela pouvait revenir et j'ai eu peur, car je ne sais pas si j'arriverai à tenir une telle douleur. Pour l'instant, je n'ai plus de force.
Alors pour ceux qui ont perdu un être cher, je vous entends, je vous perçois, mais dites-vous que la douleur est d'une telle violence que l'on ne peut pas forcément résister et qu'en plus le corps réagit très vite et se dégrade très rapidement. J'ai 56 ans, je suis "habituée" malheureusement à la douleur et j'ai pu "encaisser " celle-là, mais la prochaine ??? C'est vrai que j'ai entendu le mot gasto-entérite mais comme ma tension était au plus bas, ils n'ont pas persisté dans cette voie. Je vous souhaite à tous plein de courage, c'est vrai que cette maladie n'est ni courante ni connue, et que les médecins ne sont pas tous au top ni réactifs. C'est peut-être à nous de les faire réagir car je ne suis pas la seule survivante !! Je suis là, vous pouvez me parler, je vous répondrai comme je peux. C'est plus que du courage qu'il vous faut mais de la volonté pour vous en sortir pour que cela ne se reproduise plus. Je vous prends tous tendrement dans mes bras .
chevalier10
07/10/2013, 10h15
ch
Bonjour, je réponds à Nadia dont je partage la douleur. Nous ne témoignons pas tous sur ce site mais je ne comprends pas ce que fait (ou ne fait pas) le ministère de la santé pour faire faire des stages et des formations aux médecins à ce sujet. Si nous avions déposé des plaintes pour faute médicale, nous aurions peut-être fait bouger les choses ! Nous ne l'avons pas fait, trop accablés par notre désarroi. Pour nous et ceux que nous avons aimés, il est trop tard mais d'autres personnes seront sans doute, et encore, victimes de telles erreurs...Ne peut-on rien faire ? Y a-t-il des statistiques sur ce sujet ?
thyne
06/10/2013, 21h25
th
Nadia ! oui je sais combien cela doit être dur pour vous et la famille. Mais tu parles de déboucher les artères si elle avait survécu, elle est décédée d'un infarctus de quoi ?? Mais je confirme que malheureusement il n'est pas possible de faire la différence entre gastro et infarctus mésentérique. Mes symptômes ont été les mêmes mais en plus violents. Maintenant, avec le recul, je recherche ce que j'ai pu avoir avant comme symptômes. J'étais pas bien dans la semaine qui précédait, mais sans plers. Pour avoir fait des recherches on ne peut malheureusement pas diagnostiqué l'infarctus de suite. Courage à vous.
Nadia
06/10/2013, 17h51
Na
Bonjour à tous. Cela va faire deux semaines, j'ai perdu ma grand-mère dans à peu près les mêmes conditions. Apparemment, le soir, elle avait des maux de tête et le matin elle a commencé a avoir des maux de ventre ainsi que des vomissements. Et aussi elle avait des douleurs au dos et n'arrivait plus à s'allonger car ça lui faisait trop mal. Ma mère qui était venue lui rendre visite ce matin-là l'a emmener chez son médecin traitant qui a diagnostiqué une gastro. Elle est est repartie avec des médicaments pour la gastro. Arrivée chez elle, elle les a prit mais à tout revommit de suite. Ces douleurs et vomissements ont duré comme ça toute la matinée et début d'après-midi, mais le médecin ayant diagnostiqué une gastro, ma mère qui est restée avec ma grand-mère tout ce temps n'a jamais pensé un seul instant que ça pourrait être autre chose de plus grave. Et la tragédie est arriver en fin d'après-midi alors qu'elle était assise dans son canapé. Elle a dit à ma mère qu'elle ne se sentait pas bien, s'est effondrée et a poussé 2 soupirs. Ma mère a pensé à une perte de connaissance sans gravité, mais à appelé le samu quand même, qui selon elle a prit du temps pour arriver. Le samu a tenté un massage cardiaque pendant 15 min mais rien, un médecin allait annoncer l'heure du décès, mais en voyant la détresse de ma famille ils ont retenté un massage cardiaque et ils ont pu avoir un pouls. Donc le samu l'a emmenée à l’hôpital, mais en donnant peu d'espoir à la famille. A l’hôpital, au moment de l'emmener au bloc pour lui déboucher les artères, elle à refait un arrêt cardiaque et nous à quitté à jamais. Aujourd'hui, j'ai beaucoup de mal à faire mon deuil, mais surtout j'ai du mal à comprendre comment un médecin peut confondre un infarctus avec une gastro. Je souhaite bon courage à tout le monde qui a eu une expérience comme celle-là.
thyne
26/08/2013, 12h25
th
Bonjour, oui c'est sûr que c'est une maladie qui n'est finalement pas si rare, mais tellement mal diagnostiquée. Moi personnellement, j'aurais aimé aussi avoir sur ce site, des témoignages de personnes qui ont survécu à cet infarctus mésentérique, mais déjà de pouvoir en parler cela fait du bien. C'est bien que des personnes puissent témoigner, c'est sûr aussi que cela n'apporte qu'un maigre soutien aux personnes qui sont malheureusement décédées du fait de la mauvaise prise en charge. La maladie fait beaucoup penser à une gastro-entérite, d'où le mauvais diagnostic ou tardif. Mais faut surtout se dire que cela arrive tellement subitement qu'il ne faut pas s'en vouloir de ne pas y penser de suite. Courage à vous.
gébé
25/08/2013, 16h51
Tout d'abord, je veux témoigner de ma sympathie à "chevalier 10", et la remercier de communiquer sur l'épreuve qu'elle subit. La lecture depuis l'origine des messages publiés sur le site m'a permis de comprendre le mécanisme de cette maladie sournoise et peu connue, mais malheureusement pas si rare.
J'ose dire que cela m'a apporté un certain réconfort, et j'en suis reconnaissant envers les responsables du site et tous ceux qui l'ont utilisé.
Je regrette que cet infarctus soit si peu connu et que même des médecins diagnostiquent une gastro entérite.
chevalier10
22/08/2013, 21h59
ch
J'ai aussi perdu mon époux dans des conditions tragiques. Il avait déjà été victime de plusieurs occlusions intestinales et d'une nécrose du colon (découverte par hasard). Le samedi après-midi, il a déclaré avoir la diarrhée ; le dimanche, diarrhées, vomissements, puis en fin de journée hoquets incoercibles. J'ai pensé à une occlusion.... Le lundi matin, il était pâle ; le médecin traitant consulté et qui connaissait ses antécédents l'a traité pour une gastro-entérite. A minuit, il s'est couché en déclarant aller de plus en plus mal. J'ai songé un instant appeler le Samu et le faire hospitaliser au Val de Grâce où il avait été précédemment opéré des occlusions. Mais l'idée de consulter dans la nuit, et de le confier à un interne, m'a fait hésiter. J'ai décidé d'attendre 6h du matin pour être à l'hôpital à 7h et pensant que les urgences feraient les examens nécessaires avant l'arrivée du "patron" à 8 h. Hélas, à 4h20 du matin, ce fut l'issue fatale : l'hémorragie a été violente : par les voies inférieures et supérieures. Il est tombé à mes pieds alors que je l'accompagnais aux toilettes (il n'avait pas la force d'y aller seul). Je pense que les médecins ne sont pas assez formés et informés au sujet des pathologies du mésentère, contrairement au USA où cette pathologie est bien enseignée. Si le diagnostic avait été correct le lundi matin, peut-être aurait-il survécu... Il m'est difficile d'accepter cette erreur car mon époux avait une pathologie intestinale connue.
thyne
28/05/2013, 08h33
th
Réponse à Milou, il ne faut pas vous en vouloir, car c'est une maladie (si on peut dire) qui vous arrive comme cela, sans prévenir, les symptômes, sont souvent celui d'une douleur abdominales. Moi personnellement comme expliqué dans le message, je pensais que c'était l'Augmentin, qui ne passait pas et qui me donnait des maux d'estomac et intestinaux. Et c'est en prenant Spasfon etc qui ne passait pas et me faisait vomir, que je me suis inquiété. Et surtout lorsque j'allais à la selle et que c'était du sang. Mais c'est vrai que tout les médecins, que vous verrez vous diront que ce n'est pas à l'infarctus mésentérique qu'ils pensent en premier, mais à une gastro ou autre. Moi j'ai peut être eu la chance d'avoir un médecin remplaçant qui ne sachant quoi faire, m'a envoyé aux urgences, et comme je souffrais beaucoup, j'ai souvent demandé à voir quelqu'un aux urgences, d'où la visite d'une chirurgienne en viscérale ; apparemment grâce à elle, l'infarctus à été étudié comme possibilité à confirmer ensuite. Mais malgré cela, elle m'a quand même annoncé que je ne résisterai pas à l'opération et ne me réveillerai pas. J'ai survécu avec bien sur des séquelles, mais oui je suis en vie, je me suis vue morte, mais à ce moment là, j'avais tellement mal que je ne demandais que cela de mourir, pour ne plus avoir mal..
Surtout arrêtez de culpabiliser, de vous dire que vous n'avez pas été assez réactive, il faut essayer de passer à autre chose...(je sais c'est facile à dire pour moi, j'y ai survécu physiquement, mais je reste moralement très affecté, car quand cela vous arrive, vous vous dites pourquoi moi ?)
Bon courage. Milou.
milou
27/05/2013, 21h23
mi
Mon mari n'avait que 48 ans, la vie est trop injuste, nous étions en vacances je m'en veux vraiment de n'avoir pas été réactive aux première heures. Je ne me le pardonnerai jamais.
thyne
26/05/2013, 20h23
th
Message pour Gébé et Milou :
Merci Gébé, oui on peut dire que j'ai échappé à une issue fatale, et apparemment pas que grâce à mon âge, mais aussi au fait que j'ai peut-être réagi assez vite au regard des douleurs que j'avais et aussi au fait que je n'avais aucun autre souci de santé. enfin, je suppose mais, c'est sur que l'âge et la résistance physique jouent pour beaucoup. Quoique lorsque cela nous arrive, on ne pense qu'à une chose, c'est mourir pour être soulagé de cette atroce douleur abdominale.
Milou, cela doit être très dur effectivement et comme dit Gébé, vous ne précisez pas l'âge, mais qu'importe, en même temps l'âge de la personne, c'est un être que l'on aime et qui nous quitte brutalement pour une foutue maladie qui nous tombe dessus comme cela. Je vous souhaite à tous les deux, beaucoup de courage, pour remonter la pente et surtout essayer de passer à autre chose, mais sachez que cela arrive tellement vite, et aussi impossible de savoir de suite que c'est cette maladie qui nous tombe dessus, que nous ne pouvons malheureusement pas faire grand chose....

Gébé
26/05/2013, 11h14
Je réponds à Thyne du 13/05/13 et Milou du 24/05/2013.
Thyne, vous avez échappé à l'issue fatale, et je pense que c'est grâce à votre jeunesse. Je vous souhaite un prompt rétablissement. Je vous remercie pour votre témoignage très détaillé qui confirme combien cette attaque est sournoise et difficile à diagnostiquer.
Milou, Je comprends votre souffrance et votre tendance à culpabiliser, j'ai connu cela moi aussi. Des médecins de mon entourage m'ont aidé à m'en affranchir peu ou prou.Vous ne précisez pas l'âge de votre mari, ma femme avait 70 ans, elle n'avait aucune pathologie, et rencontrait régulièrement son médecin, sauf qu'il n'était pas libre quand il aurait fallu. Dites-vous que c'est une fatalité ; cette maladie ne prévient pas, elle est extrêmement brutale et ses symptômes sont sournois car ils peuvent être confondus avec des signes propres à des affections banales.
milou
25/05/2013, 16h08
mi
Bonjour, j'ai perdu mon mari le 8 mai 2013 pour un infarctus mésentérique.
J'ai vraiment du mal à m'en remettre, je cherche à savoir le pourquoi du comment, trouver une explication. Mais même les médecins ne l'explique pas.
Il a été pris le mardi 7 mai de douleur abdominale et comme il étais sous traitement, il pensait que c'était des effet indésirables. J'ai insisté pour l'emmener aux urgences. Il ne voulait pas. Ce n'est que le lendemain matin 9 h qu'on l'a emmener aux urgences ; le diagnostic est tombé trop tard. Quand il a été opéré à 13h30, il était déjà inconscient. Il a fait deux arrêts cardiaques sur la table et le troisième en réanimation, ce qui lui a été fatal. Aujourd'hui, je culpabilise car j'aurais dû le traîner de force à l'hôpital. Il aurait sûrement survécu à cette opération. Je suis vraiment désespérée et je ne fait que pleurer.
thyne
13/05/2013, 14h55
th
Bonjour gégé, je réagis un peu tard, mais j'ai moi-même subi un infarctus mésentérique, donc faut beaucoup de recul pour en parler plus facilement, je commence seulement à remonter. J'ai eu cette saleté d'infarctus en juillet 2012. Et tout comme beaucoup de personnes, la chirurgienne m'a clairement dit que j'allais mourir. Eh oui, pas facile d'entendre et après de se remettre.

Je vais commencer, par le début de mes symptômes. Mi-juillet, j'ai commencé à tousser, un peu et d'être vite essoufflé, avec des sueurs nocturnes très intenses, j'étais trempé toute les nuits. Travaillant en tant que secrétaire médicale chez des médecins généralistes, j'ai demandé une radio poumons et pris de l'Efferalgan. La radio a relevé un début de pneumonie assez banale, j'ai donc continué à travailler et devant l'insistance de mon essoufflement, demandé une prise de sang qui m'a relevé un taux de D-Dimères très élevé.

Comme je travaillais le jour des résultats, mon patron et donc mon médecin, m'a envoyé directement aux urgences de l'hôpital car il craignait une phlébite ou voir embolie pulmonaire. je suis donc allée aux urgences (je passe sur l'accueil des urgences). Arrivée la-bas, ils me font des examens complémentaires avec angio-scan thoracique à la recherche d'une embolie pulmonaire qui s’avère négatifs, prise de sang avec toujours taux de D-Dimères positifs, mais finalement me donne Augmentin et me font sortir en me précisant que si cela ne va pas mieux le lundi je dois retourner.

Je précise on été vendredi soir, le lendemain, je vais travailler. Pas de souci, l'après-midi, je vais chez mon compagnon à 140 km de chez moi et rien mise à part toujours cet essoufflement intensif et mes pieds glacés. Dans la nuit du dimanche à lundi, j'ai été prise de maux de ventres très intenses. Ayant pris de l'Augmentin, je me suis dis, c'est l'estomac qui déraille, j'ai donc pris du Spasfon, etc. Mais rien ne faisait passer le mal, je téléphone à mon médecin et il me dit que je dois prendre du Spasfon, mais cela ne passe toujours pas et de plus en plus mal avec aussi selles sanglantes. J'appelle donc un médecin que je ne connais pas puisque pas de mon secteur ; celui-ci après auscultation m'envoie aux Urgences de Valenciennes et là commence mon cauchemar et en même temps merci à eux, qui m'ont sauvée.

Dès mon arrivée après plusieurs examens, ils m'ont annoncé qu'ils pensaient à un infarctus mésentérique, mais que cela m'étonnerait que je survive, car ils ne savent pas ce qu'ils vont trouver une fois mon ventre opéré. Donc, prévenir mon ami, ma famille qu'il faut qu'ils viennent me voir, car je ne me réveillerait certainement pas et me le disent (je vous avouerai qu'à ce moment là, on a tellement mal que l'on ne fait plus trop attention à ce que l'on nous dit). Après 6 heures en salle d'opération, je me réveille Eureka pour ma famille, pas pour moi au début, car ils m'ont enlevé mon intubation. Ils pensaient que j'aurais réussi, mais erreur, au bout d'un jour, j'ai supplié que l'on me réintube car j'ai fait sur cet infarctus mésentérique, une pneumopathie, donc plus moyen de respirer. Au total, je suis restée 7 jours en réanimation, 2 jours en soins continue et 5 jours en hospitalisation. Je peux dire merci à la Chirurgienne qui m'a diagnostiqué de suite ce truc de merde, je me suis aussi battue pour mon chéri et ma famille. J'ai mis deux mois pour que ma cicatrice se referme (ablation agrafe trop tôt en réa).

Cela fait 10 mois que je suis en arrêt maladie, toujours fatiguée, avec de gros problèmes intestinaux, car ils m'ont prélevé 1 mètre d'intestin qui était totalement nécrosé. Et surtout ils ne savent pas de quoi cela peut provenir. Car je ne fume pas, je suis encore jeune 46 ans et une vie normale. Donc toujours en recherche de la cause avec des médecins spécialistes en génétique et aussi un doute sur cette pilule dont on a tant parlé...Voilà, un peu mon histoire. Cordialement
gébé
05/09/2012, 11h19
Merci à Danie.
Votre témoignage m'a beaucoup touché et conforté dans ma conviction que cette maladie était fatale et peu connue, même des praticiens. Je n'ai pas de ressentiment envers le médecin de SOS qui n'a pas fait le bon diagnostic mais j'ai décidé de changer de médecin traitant, car ce dernier n'a pas répondu à ma demande pressante et argumentée de rendre visite à une patiente qu'il connaissait pour ne pas le déranger sans motif sérieux.
Merci de tout coeur, et acceptez mes sincères condoléances pour votre propre deuil.
danie
04/09/2012, 09h33
da
Bonjour, j'ai perdu ma mère, l'année dernière, pour les mêmes raisons, mais pas dans le mêmes conditions. Cependant, le résultat fut le même. Je m'explique. Dès les premiers symptômes, un mal de ventre très violent et des sueurs, j'ai appelé le SAMU, ma mère étant habituellement très en forme à 75 ans. Ils l'ont transporté à l'hôpital, les médecins n'ont malheureusement pas su faire le diagnostic à temps et 24 h plus tard et 5 arrêts cardiaques, maman s'est éteinte. Nous étions dans un petit hôpital, le personnel n'a pas pensé à l'infarctus mésentérique à ce moment là, ils croyaient plutôt à une embolie...
Sachant cela, peut-être aurez-vous moins de rancune envers ce médecin un peu trop confiant, car même s'il s'était déplacé, aurait-il fait le bon diagnostic, j'en doute quand on voit les statistiques... Bon courage, que votre douleur s'apaise dans l'amour de celle qui vous a quitté. Danie
gébé
06/06/2012, 22h26
pour laura 59.
Bon courage à vous, et merci de transmettre une information sur cette terrible maladie, car cela m'intéresse au plus haut point, je n'ai pas encore "digéré" le décès brutal de mon épouse. J'espère que vous me tiendrez au courant, et je vous en remercie. Avec toute ma sympathie.
laura59
06/06/2012, 13h27
la
Bonjour, mon père, âgé de 60 ans, a présenté des signes d'infarctus mésentérique, comme pour vous, le diagnostic s'est arrêté sur une gastro entérite... Quelques jours plus tard, mon père s'est retrouvé aux urgences pour cet infarctus... heureusement, il a été pris à temps, cependant, aujourd'hui, 1 mois après l'intervention, les signes reviennent de plus belle, verdict ce soir après le scanner ...
Bon courage à tous.
lille34
20/03/2012, 11h57
li
Je crois n'avoir pas été clair dans mon expression "nous sommes responsables à 100%". Ce que je voulais dire c'est que nous sommes responsables de notre santé et nous de devons pas avoir peur de nous exprimer (doutes, suggestions de diagnostiques etc...) devant le corps médical. Je demandé à un ami chirurgien ce qu'il pensait de la difficulté de diagnostiquer un infarctus mésentérique. Il m'a dit que ce diagnostic n'était pas évident à faire et qu'il fallait des examens complémentaires pour arriver à déceler un infarctus mésentérique.Les troubles liés à un infarctus mésentérique peuvent mettre 48 heures à se manifester et dans ce cas m'a t'il dit il est bien souvent trop tard. Cordialement
gébé
15/03/2012, 11h57
C'est bien la question que je me pose.Cette maladie peut elle être détectée avant qu'il ne soit trop tard? Existe-t-il des signes avant coureurs? Mon épouse était suivie régulièrement pour des problèmes habituels de son âge, mais elle était particulièrement active et avait été vue par un professeur en cardiologie qui avait décidé de fixer la prochaine visite à échéance de cinq ans.Par contre, ce que je n'admets pas, c'est l'attitude du médecin traitant qui ne s'est pas déplacé alors que connaissant très bien sa patiente, il savait qu'elle n'avait jamais sollicité une visite à domicile , même après que je lui ait rendu visite (le soir du premier jour) pour lui apprendre que l'état de sa malade ne s'améliorait pas et lui rapportais exactement les symptômes. Précision nous habitons en plein PARIS.
Je n'admets pas non plus que vous puissiez dire que nous sommes à 100% responsables de notre santé.Ma femme menait une vie régulière, elle se préoccupait de sa santé. Je considère qu'elle a été victime d'un accident fatal mais il est indéniable que la réponse de la médecine n'a pas été à la hauteur.
lille34
14/03/2012, 17h07
li
Votre témoignage m'a touché. Je pense en effet que les médecins sont compétents mais que c'est à nous de prendre en main notre santé. Notre corps est la seule machine dont notre vie dépend à 100% et dont nous sommes 100% responsables. Je ne pense pas qu'il faille se substituer au médecin (bien loin de là) mais analyser ses symptômes et essayer comprendre ce qui se passe est la moindre des choses. Pensez-vous que si le corps médical avait pu diagnostiqué un infarctus mésentérique à temps elle aurait pu être sauvée ?


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