Diminution du plaisir

Point de départ

La diminution du plaisir peut se situer à différents instants :

• Avant l'amour, les préludes sexuels peuvent être bâclés voire inexistants en raison d'un dégoût ou d'un désintérêt pour tout ce qui les compose (baisers, caresses, fellation). Dans ce cas le partenaire demandeur peut en concevoir une frustration qui va retentir sur le reste de l'acte sexuel voire sur la relation amoureuse. Et pour le partenaire qui n'y trouve aucun plaisir, c'est très désagréable. La conséquence sera une diminution de l'excitation ce qui peut rendre les rapports sexuels désagréables, voire douloureux.
• Pendant l'amour, la diminution du plaisir peut venir d'une baisse de l'excitation, d'une diminution voire d'une disparition de l'orgasme (anorgasmie).
• Après l'amour, une insatisfaction liée à une frustration et un manque d'assouvissement. Le souvenir de ce rapport raté va perturber le rapport suivant dont les ratés seront amplifiés. C'est alors un cycle infernal qui s'ensuit dont il devient bien difficile de sortir.

Que faire ?

• Quelle que soit la cause de cette diminution du plaisir, il faut vous en ouvrir à votre partenaire sans honte, ni rancoeur. Trop souvent les rapports sexuels sont perturbés par les non dits et l'absence d'un dialogue qui permet au moins de poser les problèmes et de faire comprendre à l'autre ce que l'on ressent et dont il n'a pas forcément conscience. Seul le dialogue peut rétablir les choses. Mais cela demande de l'honnêteté, de la clairvoyance et de l'amour.
• Parfois, cette diminution du plaisir et donc du désir, oblige le couple à consulter un sexologue. C'est une démarche difficile car elle suppose de parler à un inconnu de choses intimes et d'accepter qu'il puisse donner un avis que l'on ressent comme un jugement. C'est humain et c'est pour cela que le dialogue dans le couple est le temps essentiel. Si celui-ci est impossible, le sexologue est un intermédiaire avisé.