tarnagas 14/05/2021, 12h09ta | | en 2013 ,a 76 ans le psa passe a 5,9 , ,biopsie =cellules cancereuses gleason 8 et 8 , pet scan correct , le PR nous dit (ma femme est presente ) espérance de survie à 3ans sous traitement A V K cœur , pas de curiethérapie possible donc radiotherapie et hormonotherapie je prends la décision d'un avis a GUSTAVE ROUSSY de VILLEJUIF DR BLANCHARD , le courant passe bien ,je suis tatoué et implanté de grains d'or pour délimiter la zone de radiation ....2mois puis hormonotherapie zolitrex ......le temps passe je perds 14 dents .....le sigmoide explose cad colon en sang , car l iradiation fut aussi pelvienne (metastases occultes ,gleason 8)......demain j aurais 85 ans MERCI DR BLANCHARD psa 0.70 Ne jamais hésiter a prendre un autre avis INSTITUT GUSTAVE ROUSSY Villejuif =MERCI |
TNantes 03/02/2021, 15h08TN | | Merci CN tout ce que vous aviez noté l'année dernière est exact.
Mon urologue a attendu que la PSA augmente avant de procéder à un pet-scan et de m’administrer des séances d'hormonothérapie. Je trouve étonnant qu'il ait attendu pour faire cela .
Le pet scan a révélé un "petit" foyer cancéreux sur l'os du bassin à gauche . Je dois commençant la semaine prochaine subir 3 séances de radio thérapie.
On verra bien l'évolution. Je croise les doigts.
Je suis intéressé par tout témoignage de personnes ayant passé par là. Amitiés à tous |
CN 08/12/2019, 11h45CN | | Bonjour TNantes , je comprends votre inquiétude. Voici ce que je peux vous dire (je ne suis pas médecin) pour avoir suivi le cancer de la prostate de mon mari.
1 Le fait que le taux de PSA remonte est le signe qu'il y a des cellules cancéreuses présentes et donc cela on ne peut pas l'ignorer. Le PSA est un indicateur tout comme un thermomètre.
2 Le cancer de la prostate est un cancer hormono-dépendant et donc qui se développe en présence d'hormones masculines.
3 A ce stade la thérapie ce serait de te donner des hormones féminines (hormonothérapie) qui annuleraient les hormones masculines. Le traitement serait donc un traitement hormonal qui se fait sous forme d'une injection tous les 3 mois et ce sans doute pendant 5 à 10 ans. 4 Les conséquences de cela seraient une chute quasi immédiate du taux de PSA indicateur que le cancer a été neutralisé mais il convient de souligner que le cancer resterait présent mais inactif. 5 Dans un second temps (si les résultats de l'hormonothérapie ne seraient pas concluants) si le taux de PSA devait remonter ce serait un signe que le cancer ce serait transformé en un cancer non hormonale. Alors seulement il faudrait envisager un traitement anticancéreux de type: radiothérapie si les cellules cancéreuses étaient très ciblées ou chimiothérapie si elles étaient plus diffuses.
A noter que l'évolution des thérapies change pour le mieux et donc que des nouveaux traitements apparaîtront très certainement dans les 5 à 10 ans .
En résumé ce n'est pas sympa mais cela n'a rien d'alarmant. Vérifiez tout ce que je dis avec un urologue ou un spécialiste du cancer de la prostate. |
TNantes 05/12/2019, 22h11TN | | Les nouvelles sont moins bonnes. Je viens d'avoir mon résultat de PSA qui continue d'augmenter; de 0,15 je suis passé à 0,18 ng/ml. Mon urologue me dit que les protocoles recommandent de ne rien faire avant qu'il y ait une valeur de PSA supérieure à 0,2 ng/ml confirmée à deux dosages successifs.
Je serais intéressé si quelqu'un a été confronté à cette situation (ablation de la prostate , puis PSA qui remonte) et peux éclairer ma lanterne.
Quels sont les traitements à envisager (radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie...) ? Quel est le meilleur traitement ? Combien de temps dure le traitement ? A t'il des effets secondaires, est-il facile à supporter? Quels sont les chance de succès ?
Merci par avance (PS j'ai 60 ans maintenant) |
TNantes 23/10/2019, 18h27TN | | Merci pour les témoignages suite à mon premier témoignage en 2013 et mon opération en 2016. Je suis (60 ans maintenant) en forme tout se passe bien (sans capacité érectile) depuis mon opération. On continue à surveiller mon PSA qui a un peu augmenté récemment mais mon urologue dit que le niveau est en-dessous d'un niveau qui nécessiterait une chimiothérapie.
J'insiste qu'il faut être bien informé. Je rappelle ce que j'avais écrit en 2016 : "En effet j'ai appris que toute intervention par chimiothérapie ou radiothérapie empêche une intervention chirurgicale par la suite si nécessaire, alors que le contraire est possible." Je vais demain à l'enterrement d'un ami qui est mort des suites d'un cancer de la prostate décelé il y a 15 ans (il avait 53 ans) et traité initialement par radiothérapie. La récidive de son cancer il y a 3 ans n'a pas pu être traité. |
jean 22/10/2019, 20h49je | | Mon père est mort du cancer de la prostate non suivi qui a dégénéré en cancer des os, 1 an de survie après diagnostique. Fin de vie à 60 ans... Moi, j'ai 55 ans, j'ai été diagnostiqué en 2013 (ou sur-diagnostiqué), bordel total, on m'avait fait leurré 20 de plus de vie... Après radiothérapie intensive, curiethérapie haut débit,... Je me retrouve vidé de toute illusion de la médecine, urologue agressif, cancérologue menteur,... Ouf... En survie... Merci. |
Besoin de vous 18/04/2017, 10h00Be | | Mesdames, Messieurs, nous vous invitons à participer à une étude scientifique en Psychologie mise en place au sein de l’Institut de Recherche en Sciences Psychologiques de l’Université Catholique de Louvain. Cette étude concerne les couples dont le conjoint masculin, uniquement, est atteint du cancer de la prostate, de la vessie ou du colon. Plus précisément, nous souhaitons étudier la façon dont les mécanismes de gestion du stress (communication, intimité…) influencent d’autres variables psychologiques (bien-être, stress perçu…) et relationnelles (satisfaction conjugale, fonctionnement sexuel…) chez le patient et son partenaire/sa partenaire. Si vous souhaitez participer à cette étude ou obtenir plus d’informations vous pouvez vous rendre directement sur notre site http://couple-etude.simplesite.com/ ou bien contacter le responsable de cette étude, LECAT Jean-Sébastien, sur l’adresse suivante : couple.etude@gmail.com Nous vous remercions. L’équipe de recherche |
avis perso 01 22/11/2016, 12h11av | | Ayant subit une biopsie de la prostate vers les année 90=je voulais savoir si les toubibs vous endorment localement= car moi la toubib m'a ouvert la sortie du gros colon à vif sans aucune anesthésie pour me prélever 4 morceaux de peau de la prostate à la pince comme les dentistes dans les années 50, à la campagne ! Hyper douloureux= j'ai cru m'évanouir+sueurs froides=parti chez moi comme ça, après avoir été soigné !!= EST-CE NORMAL ?=n'y suis jamais retourné= il a fallu que j'ai très mal au ventre en 2003, pour qu'il m'opère de celle-ci !- Voilà comment les toubibs déclenchent des cancers de la prostate= en faisant tout pour qu'il ne reviennent pas passer d'examens !!= grand hôpital de Lyon !! MERCI A EUX !! =je ne sais pas si j'ai un cancer ou pas car je ne sais pas s'ils me l'ont enlevé ! =plus d'érections + diabète 2+++ TEMOIGNAGE =NE DEMANDE AUCUNE REPONSE- |
marc62 04/08/2016, 10h08ma | | Merci pour ce témoignage qui me rassure un peu ! Je viens de faire une analyse de sang, mon psa est de 4.85, Je fais faire une échographie ce jour à 14 h. Un peu angoissé car des antécédent dans la famille, mon papa a été soigné pour ce cancer et guéri avec un psa de 18. |
TNantes 19/02/2016, 12h37TN | | Je voudrai rajouter un point sur le choix qui doit être fait sur le type d'intervention faite pour le traitement de la prostate.
Je suis content (opération s'est bien déroulée) d'avoir choisi l'intervention chirurgicale. En effet j'ai appris toute intervention par chimiothérapie ou radiothérapie empêche une intervention chirurgicale par la suite si nécessaire. alors que le contraire est possible. Il faut donc bien faire attention à l'option choisie et bien en mesurer les conséquences. |
TNantes 19/02/2016, 12h24TN | | bonjour, mon opération s'est bien passée. 8 jours à l'hôpital à l'issue desquels j'ai pu pu retrouver mes facultés urinaires dès que l'on m'a retiré la sonde. Je me suis retrouvé avec une belle cicatrice de 20cm allant du nombril vers le bas. 8 jours de calme chez moi avec des douleurs dans le ventre à cause de la cicatrice et maintenant j'entame ma 3eme semaine de coalescence et j'ai de moins en moins de douleurs et peut mener une vie tout à fait normale. Je reprends le travail la semaine prochaine.
Maintenant on attend les résultats de la biopsie . si la biopsie de la prostate sera évidente (cancer) reste à avoir la biopsie des tissus prélevés dans une "opération nettoyage" autour de la prostate. il est en effet important de voir si le cancer n'a contaminé les éléments autour ce qui impliquerait sans doute un traitement complémentaire (chimiothérapie) . |
TNantes 04/01/2016, 12h50TN | | Bonjour, je reviens vers vous tous pour vous dire qu'avec mon urologue nous avons pris la décision de me faire opérer dans un mois. J'ai opté pour l'ablation de la prostate. Je vous tiendrai au courant des conséquences de cette ablation. en attendant ce sera 8 jours d’hôpital, 8 jours de repos complet à la maison et 8 jours de repos ; total 3 semaines. |
jjohn01 21/10/2014, 14h46jj | | Bonjour, après 4 ans et demi de surveillance active, PSA stable. Je ne suis pas sur que l'Institut Montsouris soit au top. En effet, pour l'instant il propose souvent des curiethérapies, pas de focal one pour l'instant... |
Moi 10/09/2014, 15h07Mo | | Votre taux de PSA a baissé. Tant mieux. Votre cancer n'est en tout cas pas foudroyant, ce qui semble correspondre à ce que votre médecin vous avait indiqué. Vous pouvez consulter d'autres urologues ou lui faire confiance. En dire plus serait dépasser mes compétences. Bonne chance ! |
TNantes 10/09/2014, 12h47TN | | MERCI pour vos conseils. Je viens de recevoir le résultat de mon analyse de PSA, il est à 8,2 versus 11,25 fin mai. Quelle peut être la signification de cette baisse de PSA ? Je dois voir mon urologue dans les jours qui viennent . |
Moi 02/09/2014, 13h37Mo | | T.N., Bravo pour votre sage décision. Faire l'autruche n'a jamais éclairé notre lanterne. Il est temps de dédramatiser les inconvénients d'une judicieuse intervention en mesurant le danger qu'il peut y avoir si on attend. Une fois que les petits crabes sortent de la capsule, il devient bien difficile de les saisir... Bon courage et confiance. ! |
TNantes 02/09/2014, 11h44TN | | Moi, merci pour vos conseils. Je suis tout à fait conscient de la nécessité d'agir. Je refais une batterie de tests la semaine prochaine .....je verrai bien ce que l'on me conseille. |
Moi 29/08/2014, 11h07Mo | | TN, Malgré cette mode d'attendre, à mon sens il vaut mieux agir au plus vite en ciblant bien la chose. Le risque de métastases n'est pas négligeable. Par contre, je ne suis pas médecin et je sais qu'il y a eu des progrès dans le traitement. Un plus grand choix de façons de soigner. Mais, vous verrez que personne ne vous dirigera dans une voie unique et évidente. Vous êtes en tout cas trop jeune pour prendre des risques inconsidérés de perdre la vie ! |
TNantes 29/08/2014, 10h36TN | | Granyne73, merci pour votre nouvelle réponse à mon témoignage d'il y a un an. Je vais suivre vos conseils. En effet la faculté de médecine reste très floue et pas consensuel sur le traitement préférable. Merci. |
Granyne73 28/08/2014, 12h48Gr | | Bonjour TN, avant d'envisager une intervention (ablation de la prostate), je ne saurais trop vous conseiller d'avoir l'avis d'un spécialiste de l'Institut MONTSOURIS à PARIS. Ce sont les meilleurs dans ce domaine particulier et ils font tout pour préserver la capacité érectile. L'opération n"est envisagée qu'en dernier recours et le plateau technique, lors de l'intervention, est très performant. Il existe effectivement d'autres solutions mais le traitement hormonal fait chuter le taux de testostérone, donc la libido. Bien qu'étant une femme, je connais ces problèmes (mon père et mon frère qui est suivi à l'Institut MONTSOURIS par le Docteur ROZET). Prenez plusieurs avis car certains urologues sont encore interventionnistes et ne tiennent pas trop compte des effets indésirables de cette intervention, traumatisante pour un homme. Bon courage à vous et gardez le moral. |
TNantes 27/08/2014, 22h39TN | | "Moi", merci pour ces éclaircissements . Manifestement vous avez fait le bon choix assez rapidement. Je pense que je vais devoir très prochainement faire aussi un choix d'intervention et les risques collatéraux (incontinence, libodo) m'inquiètent également. Votre témoignage me sera très utile. Merci |
Moi 26/08/2014, 13h55Mo | | TNantes, merci d'avoir réagi à mon message. Si je peux vous être utile, tant mieux. Pour répondre à vos interrogations, j'ai décidé par moi-même d'utiliser les rayons car je n'avais pas envie d'être "endormi" pour subir une intervention chirurgicale. Il y avait en outre quelques doutes quant à l'état de certaines zones voisines... On m'a d'abord donné des anti-hormones assez longtemps avant les premiers rayons. J'en ai profité pour partir en vacances avec mon épouse (là, j'étais paradoxalement plus excité que jamais sexuellement...)! Au moment où mon taux de PSA est passé de 4 à 7 (en quelques semaines, car ce taux de 4 (environ) était lui-même nettement plus élevé qu'un ancien précédent), on m'a fait une biopsie qui nous a révélé le problème. Mon urologue m'a proposé de m'opérer, mais je ne possédais pas d'assurance privée assez élevée pour qu'il me pratique lui-même la chose, d'où ma décision de passer par les rayons (le système tel qu'il fut employé) était relativement nouveau à l'époque). On m'a fait des marques au bas du ventre, et c'est de là qu'on bombardait ma prostate (en évitant si possible les zones permettant l'érection). Les anti-hormones ne m'ont été administrés que deux fois. Mes cheveux fonçaient, repoussaient, mais je commençais à déprimer de ne plus avoir envie de faire l'amour. Quand on a cessé de m'administrer ces anti-hormones, j'ai repris goût à la vie. Voilà. Vous savez tout. Ou presque ! |
TNantes 26/08/2014, 12h53TN | | Merci "moi" pour votre réponse à mon témoignage. Votre expérience est très encourageante. Je ne me suis pas encore fait opérer, on surveille pour le moment mon évolution de PSA. Vous a-t-on proposé d'autres solutions d'intervention à part les rayons ? Les rayons c'était votre choix ? Au bout de combien de PSA élevé vous a-t-on fait subir le traitement ? Merci. |
Moi 26/08/2014, 11h07Mo | | Je suis né en 1943. Le 11 janvier 2008, j'avais un adénocarcinome prostatique, Gleason 3+3=6, détecté dans le lobe droit et un adénome 3+4=7 dans le lobe gauche (après biopsie ordonnée quand mon taux de PSA avait atteint 7). On m'a fait des rayons, dans un centre d'oncologie. Aujourd'hui même, bientôt 7 ans après cette intervention sans douleur et en ambulatoire, mon PSA est à 0,36 et je me porte comme un charme. J'ai toujours plaisir à faire l'amour et mes érections demeurent correctes. J'éjacule simplement avec un certain retard. J'ai besoin parfois de me (faire) masturber après l'amour pour assouvir pleinement mon désir jusqu'au bout. Je n'ai eu aucun problème urinaire, mais j'ai bien observé le conseil de boire un bon demi-litre d'eau une heure avant chaque séance. Un inconvénient mineur : des capsules de Zoladex placées sous la peau avaient précédé et suivi les séances. C'est ce que j'ai le moins bien supporté. J'avais l'impression de perdre tout désir. J'espère que mon témoignage encouragera quand même bien les patients atteints du même mal que j'ai connu et qui, j'espère, n'est plus qu'un noir souvenir. C'est d'angoisse que j'avais alors surtout souffert... J'aime tant l'amour et la vie ! |
granyne73 06/12/2013, 09h42gr | | Bonjour, bien qu'étant une femme, je suis concernée car mon frère a un état pré-cancéreux de la prostate. Je ne saurais que vous recommander une surveillance "rapprochée" sans intervention lourde d'emblée. Le taux de PSA n'est plus considéré comme un "marqueur" définitif du cancer de la prostate. Mon frère est suivi par le Docteur Rozet de l'Institut Montsouris qui est toujours classé au Top pour le traitement de ce type de cancer. Cet Institut est spécialisé et très pointu dans ce domaine. Je sais qu'il est très difficile psychologiquement de vivre avec ce risque mais les traitements évoluent et sont de plus en plus "ciblés". Je vous souhaite un bon moral et courage et confiance pour l'avenir. |
TNantes 05/12/2013, 18h17TN | | Bonjour, je voulais ajouter à mon témoignage précédent. Nouvelle ponction il y a 10 jours (PSA toujours à 9). 12 points de prélèvements et les résultats sont "négatifs". Je pensai que c'était une bonne nouvelle. Mon urologue m'a dit que c'était simplement "une nouvelle" qui n'est ni bonne ni mauvaise; les résultats négatifs de la ponction indiquent que là où elles ont eu lieu il n'y a de traces de cancer. Toutefois cela ne donne pas plus d'indication sur la progression ou la stabilisation des points de cancer qui ont été détectés lors des précédentes ponctions. Il faut attendre de nouveau 6 mois en espérant que l'évolution sera lente ...... Mon urologue m'a par ailleurs dit qu'il avait d'autres patients dont un qui avait un PSA à 40 et qui n'avait rien et un autre avec un PSA de 4 et qui était en phrase terminale de son cancer. Allez comprendre ! |
riad 24/09/2013, 17h23ri | | Lire attentivement le livre "Touche pas à ma prostate", ton urologue t'a donné le bon conseil (pour une fois !). |
jjohn01 19/08/2013, 13h08jj | | Dans mon précédent message, j'ai oublié de préciser que je suis également suivi par le Dr Rozet (même si j'ai fait l'IRM à la Pitié pour avoir une IRM multi paramètrique) que je recommande vivement ainsi que tout le personnel de l'Institut Montsouris pour leur gentillesse et efficacité. |
jjohn01 17/08/2013, 19h12jj | | Bonjour. Cancer de la prostate détecté en mars 2010. Gleason 3+3 sur 2 carottes de 5mm (12 prélevements). PSA à 6/7. Je suis en surveillance active. J'ai changé mon alimentation. Depuis plus de 3 ans, pas d'évolution de PSA. IRM en juillet 2013 à la Pitié. Une lésion inférieure à 7mm. Pas d'autre anomalie. Le premier chirurgien voulait m'opérer (clinique des Forges à Paris 8eme). J'espère que mon témoignage servira. Je vous conseille le site ANAMACAP....
|
eboulet 08/03/2013, 11h42eb | | Vous avez de la chance de ne pas consulter des urologues interventionnistes à tout prix et proposant une chirurgie risquée. Le cancer de la prostate pose de nombreux problèmes. Son évolution est si lente que généralement il ne devient pas une maladie ( mois d'1 fois sur 10 ) . D'où l'idée de surveillance active. De plus il n'est pas vraiment démontré que les interventions chirurgicales donnent de meilleurs résultats que l'abstention thérapeutique, et ce au prix de séquelles parfois graves. C'est pour cela que le dépistage n'est pas recommandé: Faible évolution et incidence élevée de la maladie, traitement lourd et dangereux mais sans garantie d'efficacité. Certains cancérologues et épidémiologistes pensent que le mieux est de ne rien faire sauf changer son mode vie. |
calva 04/03/2013, 12h45ca | | Je vous remercie pour ce témoignage qui correspond très exactement, en tous points à ce que mon médecin m'a préconisé. j'ai 53 ans et vais surveiller cela de près. Faites de même et bonne chance, |
TNantes 22/02/2013, 17h46TN | | Merci, pour réponse. En effet cela ne semble pas évident, comme me l'a dit mon urologue. Merci en tout cas pour votre longue et sympathique réponse . Et peut-être à bientôt. |
granyne73 22/02/2013, 13h41gr | | Bonjour TNantes Comme vous pouvez vous en douter, je ne suis pas une professionnelle de la santé mais simplement un témoin, ayant accompagné mon frère et ma belle-soeur dans cette épreuve. Sachez que mon frère devait être opéré (ablation de la prostate) il y a 4 ans. Le Docteur ROZET de l'INSTITUT MONTSOURIS a décidé de refaire un réexamen des cellules de sa biopsie et a décidé d'annuler l'intervention la veille. Depuis, mon frère est sous surveillance. Les résultats de ses biopsies sont évaluées en P.I.N. (prostatic intra-épithélial néoplasia - terme technique) déclinés en PIN1 - PIN2 - PIN3. Il s'agit, en l'occurence, de cellules présentant des atypies nucléaires et donc susceptibles d'évoluer en cellules cancéreuses. Son taux de PSA n'est toujours pas actuellement "dans la norme" et est au-dessus. Au niveau des traitements, si le cancer est localisé, il y a le traitement par ultrasons focalisés pratiqué à l'Institut Montsouris. D'autres traitements existent (hormonothérapie par injection d'Enantone) mais vous êtes beaucoup trop jeune pour cela car ce traitement supprime la testostérone (plus de libido et perte musculaire) et est réservé aux hommes âgés. Je vous conseille d'aller sur le site de l'Institut Montsouris et si vous avez des questions à poser vous pouvez les adresser à la Secrétaire du Docteur ROZET : Email : nadege.rousseau@imm.fr. Se sont les meilleurs de France dans cette spécialité et il vaut mieux, devant vos inquiétudes légitimes, que vous ayez un autre avis (confirmation ou infirmation du diagnostic). Sachez aussi que les biopsies effectuées à MONTSOURIS sont vérifiées deux fois et représentent un prélèvement à 15 endroits différents. Je sais que tout ceci est traumatisant l'ayant vécu de près avec mon frère. J'espère avoir répondu (tout au moins partiellement) à vos questionnements. Bon courage à vous et (peut-être) à bientôt. |
TNantes 21/02/2013, 17h45TN | | Merci "granyne73" pour votre témoignage. Dans le cas de votre frère : Qu'entendez vous par pré-cancéreux ? Qu'ont révélé les biopsies ? Quel est le niveau de PSA dans lequel son PSA fluctue ?
Ce que je ne veux pas c'est de passer à côté d'une "solution" qui permettrait de prévenir le mal plutôt que de me retrouver dans 2 ans avec un PSA important (je suis d'accord avec vous, le PSA ne veut rien dire) et une tumeur qui a quadruplé ...et alors on m'opère en catastrophe. Alors si aujourd'hui il existe des processus, des thérapies pas trop intrusives, je suis intéressé de récolter des témoignages comme le vôtre pour suivre de près ce qui se fait.
Merci beaucoup ! |
granyne73 21/02/2013, 11h41gr | | Je vous livre mon témoignage car mon frère, âgé de 65 ans, a un état pré-cancéreux de la prostate depuis l'âge de 60 ans. Il est sous surveillance rapprochée (3 biopsies - taux de PSA qui augmente et diminue). Il est suivi à l'Institut MONTSOURIS à PARIS qui est ce que l'on fait de mieux au niveau cancer de la prostate (chirurgien qui opère assisté par un robot - équipe médicale à l'écoute et ayant une approche très humaine, etc...) et pas de dépassement d'honoraires. L'intervention (ablation de la prostate) n'est plus systématique contrairement aux années passées. Le taux de PSA qui est un "marqueur" ne détermine plus à 100% l'intervention. Les traitements "préventifs" chirurgicaux, même bien effectués, ne sont pas sans séquelles, donc prudence !! Vous êtes jeune et comme vous le soulignez, ce type de lésion cancéreuse est d'évolution lente. Bon courage à vous et gardez le moral. |